21 ans et déjà millionnaire grâce à une seule page web
La transaction du siècle, 1 pixel = 1 dollar
Alex Tew, 21 ans, a trouvé la bonne combine. Ce jeune étudiant de Wiltshire, dans le sud-ouest de l'Angleterre, a trouvé une idée qui lui aura rapporté presque un million de dollars sans effort. L'opération commerciale miraculeuse consistait à vendre un pixel de sa page d'accueil pour un dollar. Aujourd'hui, le jeune homme a vendu 920 700 pixels sur un million disponible.
La Million Dollar Home Page permettait alors à quiconque de posséder un espace de pixels pour afficher ce qu'il souhaite. L'opération s'est très vite transformée en vente d'espace publicitaire, et les plus gros clients sont aujourd'hui tous des cybercasinos, sex-shops, et autres réjouissances du Net. Toujours est-il qu'à raison de quelques centaines de pixels achetés pour un espace d'affichage, c'est le jackpot pour le jeune businessman.
L'idée de l'étudiant était au départ motivée par la nécessité de payer ses études à l'université, il aura finalement récolté bien plus que prévu. Après avoir vendu 1000 pixels et empoché autant de dollars, Alex Tew a publié un communiqué de presse à diffuser sur le Net. L'effet ne s'est pas fait attendre, et la page est aujourd'hui entièrement remplie de publicités en tous genres, des plus sérieuses aux moins recommandables.
L'argent repose désormais bien au chaud dans une banque, et le jeune quasi millionnaire s'est payé le luxe de s'acheter une voiture alors même qu'il est en train de passer son permis de conduire. Le jeune homme suit difficilement ses études de commerce tout en s'occupant de son site, mais il a déjà reçu des offres d'emploi de plusieurs sociétés impressionnées par son idée. Un quart d'heure de gloire qui rapporte, c'est « tout bénef »...
MAJ : Les différents sites d'actualité contribueront tous inévitablement au succès du jeune millionnaire. Son auteur explique aujourd'hui même que la page d'accueil de son site est visitée plus de 40 000 fois par heures, il reçoit depuis ce matin plusieurs centaines de mails, dont de nombreuses de demandes d' « achat de pixels »...
Pour une bonne combine c'est une bonne combine ! C'est même la combine du siècle. Quand vous aurez lu l'histoire du jeune Alex Tew, 21 ans, vous n'interdirez plus jamais à vos enfants de rêvasser sur leur lit pendant des heures. Cet étudiant de Nottingham, dans le sud de l'Angleterre, flemmardait pendant l'été 2005, s'interrogeant sur son avenir : « À quoi bon ces études de management qui coûtent tant à mes parents ? À quoi bon aller en cours toute la journée pour écouter des profs qui ne me diront jamais comment réussir dans la vie ? » Peu à peu, sa conviction se précise : « J'en suis arrivé à me dire que je devais trouver une idée me permettant de devenir très riche en restant dans mon lit. » Une équation impossible et que la morale affichée dans les universités britanniques réprouve. Il s'agissait de faire mieux que le jeune Bill Gates, qui, en son temps, avait dû annexer le garage de ses parents et travailler jour et nuit avant d'amasser son premier million de dollars ; mieux que le jeune Steve Jobs, le fondateur d'Apple, qui n'a pas ménagé ses efforts, lui non plus, pour mettre en musique une idée totalement différente. Alex a fini par trouver. Ce gamin peu bavard a encore des traits d'enfants et la moue peu amicale de celui qu'on a interrompu au beau milieu d'une partie de jeu vidéo. Un enfant assumé de la génération Game Boy. Il n'a pas vu le film d'Yves Robert, Alexandre le Bienheureux, où le personnage incarné par Philippe Noiret décide de rester dans son lit le restant de ses jours. Il connaît mieux Million Dollar Baby, de Clint Eatswood, dont le titre parle de lui-même.
La Million Dollar Home Page permettait alors à quiconque de posséder un espace de pixels pour afficher ce qu'il souhaite. L'opération s'est très vite transformée en vente d'espace publicitaire, et les plus gros clients sont aujourd'hui tous des cybercasinos, sex-shops, et autres réjouissances du Net. Toujours est-il qu'à raison de quelques centaines de pixels achetés pour un espace d'affichage, c'est le jackpot pour le jeune businessman.
L'idée de l'étudiant était au départ motivée par la nécessité de payer ses études à l'université, il aura finalement récolté bien plus que prévu. Après avoir vendu 1000 pixels et empoché autant de dollars, Alex Tew a publié un communiqué de presse à diffuser sur le Net. L'effet ne s'est pas fait attendre, et la page est aujourd'hui entièrement remplie de publicités en tous genres, des plus sérieuses aux moins recommandables.
L'argent repose désormais bien au chaud dans une banque, et le jeune quasi millionnaire s'est payé le luxe de s'acheter une voiture alors même qu'il est en train de passer son permis de conduire. Le jeune homme suit difficilement ses études de commerce tout en s'occupant de son site, mais il a déjà reçu des offres d'emploi de plusieurs sociétés impressionnées par son idée. Un quart d'heure de gloire qui rapporte, c'est « tout bénef »...
MAJ : Les différents sites d'actualité contribueront tous inévitablement au succès du jeune millionnaire. Son auteur explique aujourd'hui même que la page d'accueil de son site est visitée plus de 40 000 fois par heures, il reçoit depuis ce matin plusieurs centaines de mails, dont de nombreuses de demandes d' « achat de pixels »...
Alex Tew, ou l'histoire d'un fainéant millionnaire
Son idée de génie consiste à créer une page Web (The Million Dollar Home Page) et à y vendre des espaces publicitaires au prix d'un dollar le pixel, par paquet de 100. « Au début, c'est vrai, ce sont des amis et des parents qui ont acheté les pixels et puis, quand le bouche-à-oreille s'est développé, une agence de marketing de la région a acheté 100 pixels, et ensuite la compagnie de téléphone Orange... » Peu à peu, les commérages du Net (blogs, chats et mails) se sont emparés du sujet, donnant naissance à un buzz très profitable au Mozart du ebusiness. Les cases se remplissent, l'argent rentre. Tout le monde en parle. 50 000, 100 000, 500 000 dollars...
Alex n'avait rien d'autre à faire qu'à regarder se construire ce tableau pointilliste à la gloire de la société de consommation et à éconduire les propositions de mariage et les offres d'emploi. La page, remplie en quatre mois, existe toujours. Une bonne majorité des annonceurs sont des casinos en ligne, des sites de charme, des marchands de Viagra et des fournisseurs de crédit. Tous les bonimenteurs de l'Internet, peu scrupuleux, qui s'ingénient à bombarder des mails publicitaires depuis mois. En décembre 2005, il reste mille pixels à vendre. Alex les met aux enchères sur eBay et les liquide en quelques heures. Un million de dollars est atteint, dépassé même (1 037 100 dollars, soit 859 046 euros). Le jeune homme, de moins en moins assidu en cours, est toujours le même. Il passe son permis de conduire et fait un cadeau à sa mère. « Je me suis payé une Mini Cooper, j'ai payé 25 % d'impôts et j'ai placé le reste. » Il lui a aussi fallu tenir tête aux jaloux les plus malintentionnés. Il y a quelques mois, des pirates du Net ont menacé de contaminer sa page avec des virus de leur fabrication s'il ne leur cédait pas quelques milliers de dollars. Alex a ignoré le chantage, mais le site a, en effet, été submergé de connexions malfaisantes qui l'ont contraint à suspendre les opérations pendant plusieurs jours. Son fournisseur d'accès a mobilisé des moyens importants, les services secrets s'en sont mêlés, dit-on sur le Net. La menace a été écartée, et Alex est aussitôt reparti préparer son nouveau projet dans le plus grand secret.
Réussir un tel coup, c'est de la chance ; le réitérer, c'est du génie. Alex veut en avoir le coeur net et réitère en doublant son objectif. Ce sera cette fois deux millions de dollars, un million de pixels à vendre au prix de deux dollars pièce. Mais comment inciter les annonceurs à financer son nouveau dazibao virtuel alors que, depuis sa première page, le phénomène s'est émoussé et que les petits malins qui ont cru pouvoir surfer à leur tour sur la vague ont fait un flop ? Projet Million, Mon premier million et autres Page Millionnaire n'arrivent pas à combler leurs cases. Alex a bien noté l'incroyable succès des casinos en ligne. Sa nouvelle page, baptisée Pixelotto, a été lancée lundi dernier.
Les internautes sont invités à enregistrer leurs coordonnées avant de cliquer sur l'une des bannières publicitaires. L'un d'entre eux sera l'heureux gagnant d'un pactole d'un million de dollars. Les idées les plus simples sont les meilleures. « Cela fait 900 000 dollars pour moi, mais il faut enlever les frais et les impôts,et un million pour le gagnant », annonce, blasé, Alex Tew, qui a déjà vendu 20 % des pixels en quelques jours. Il dirige aujourd'hui sa société, Pixelotto Limited, qui emploie quatre personnes et dont l'activité est assez difficile à définir : « C'est quelque chose comme renifleur d'opportunités. » Il ne va plus à l'université. Autre nouveauté : le gagnant du gros lot pourra demander qu'une somme de 100 000 dollars soit versée à l'organisation humanitaire de son choix. Un très gros gain à prévoir, un jeu en ligne, un don à une ONG et le marketing viral dont l'efficacité et le faible coût ne sont plus à démontrer, c'est un cocktail gagnant. Un seul de ces facteurs suffirait à lui seul à faire vendre beaucoup de choses.
Quand on lui demande quelle est sa qualité, le don du ciel qui lui permet de transformer de l'air en dollars, le jeune entrepreneur répond sobrement : « Je sais trouver des idées nouvelles. » Pour mieux faire connaître son dernier défi, il s'est assuré les services d'une agence de relations publiques qui maîtrise aussi bien les arcanes de la nouvelle économie que les vieilles ficelles éprouvées du bon vieux monde réel, celui où l'on dépense avec une volupté inégalable l'argent durement gagné de son premier job.
Source : CNet News.com
Bruno Cormier le 30 décembre 2005 à 10:01 (78 280 lectures)






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